Une fois n’est pas coutume, commençons cet article par un petit quiz :

Info ou intox, 1 email = 1 sac plastique ?

Info ! 1 mail représente en moyenne 16 grammes de CO2, soit l’équivalent carbone d’un sac plastique ! Personne n’en parle, mais l’une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre aujourd’hui c’est Internet et l’échange de données titanesque qu’il permet, sans parler de leur stockage ! Si Internet était un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’énergie de la planète, derrière les États-Unis et la Chine (source : Greenpeace).

 

A l’origine du Green Emailing…

Parce que l’énergie nécessaire pour soutenir la croissance du digital est de plus en plus élevée, il est indispensable de prendre le virage de la transition écologique en réduisant l’impact de ses mails. C’est ainsi que le Green Emailing, aussi appelé email vert, est né, afin de mieux sensibiliser les acteurs du numérique à l’empreinte CO2 des messages emails.

 

Pour mieux réduire son empreinte carbone, il est nécessaire d’en comprendre les étapes :
Etape 1 : Lorsque vous envoyez votre campagne emailing, votre routeur la traite puis la stocke une première fois.

Etape 2 : Elle est ensuite transmise au réseau et transite dans des points éloignés du globe. Bien souvent, elle traverse l’Atlantique pour être traitée aux Etats-Unis.

Etape 3 : Le Datacenter du fournisseurs d’accès à Internet (FAI) de votre destinataire réceptionne l’email, le traite et le stocke une seconde fois, pour le retransmettre au réseau.

Etape 4 : Votre destinataire reçoit votre mail et génère de nouvelles requêtes en l’ouvrant et cliquant sur celui-ci.

 

Tous ces allers-retours sont à l’origine de 879 tonnes de CO2/jour au niveau mondial, soit 196 fois le tour de la Terre en voiture ! Pour compenser une campagne email par semaine à destination de 250 000 destinataires, il faudrait planter 13 arbres par an.

 

Des solutions innovantes

Alors, comment être écoresponsables avec vos envois ? En tant que destinataire, des astuces simples et faciles à mettre en place existent pour limiter votre empreinte numérique. Pour en savoir plus consultez notre article Nos conseils pour diminuer la pollution digitale au travail.

En tant qu’expéditeur, vous pouvez aussi faire du tri dans votre base de contacts et affinez vos ciblages pour envoyer moins mais mieux, diminuer le poids de vos emails en limitant le nombre de pièces jointes ou encore alléger le code HTML et les images de vos messages.

Veillez également à choisir un prestataire emailing vertueux, luttant contre la pollution digitale. idFuse est par exemple une entreprise engagée dans ce domaine pour tendre vers un email vert.

Parmi ses initiatives, elle donne un pourcent de son chiffre d’affaires annuel au collectif 1 % for the Planet, a fait le choix de serveurs écologiques européens utilisant de l’énergie 100 % renouvelable pour stocker ses données, ou a mis en place un compteur carbone intégré à la plateforme en tant qu’indicateur clé.

 

 

Besoin d’un prestataire emailing ?

Conclusion

Alors oui, en 2022 des efforts ont déjà été faits, comme le détaille notre article Marketing digital et pollution : ce qui va changer en 2022. Néanmoins, la pollution numérique demeure l’un des enjeux les plus importants dans un monde de plus en plus connecté.

Même si le marketing digital est et restera par nature polluant, il existe de moyens concrets pour diminuer son impact carbone, tant en tant qu’émetteur que destinataire. Etre conscient de l’impact écologique de vos campagnes email est donc primordial pour mieux prévenir et efficacement diminuer la pollution digitale !

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