Depuis la crise sanitaire, la banalisation du télétravail et de la visioconférence ont contribué à l’envolée de l’empreinte carbone des entreprises. Alors que l’Assemblée nationale vient d’approuver en première lecture une proposition de loi pour la réduction de l’empreinte environnementale du numérique, la sobriété numérique apparaît comme un enjeu sociétal face aux dérives de la surconsommation numérique.

 

Le numérique est aujourd’hui responsable de 4% des émissions de gaz à effet de serre, soit une fois et demi plus que l’aviation civile. Les data centers, ces immenses centres de stockages de données, pourraient prochainement devenir plus énergivores que l’humanité toute entière, une énergie bien souvent fossile. De plus, il contribue à l’épuisement des terres rares (lanthane, praséodyme, néodyme…) du fait de leur exploitation massive à un rythme insoutenable.

Conscient de l’enjeu, un nombre croissant de salariés demandent à leurs entreprises d’agir. Selon une étude d’Harris Interactive parue en 2021, 83% des Français attendent une mobilisation des entreprises en faveur de la réduction de l’impact du numérique sur l’environnement et 74% estiment que leur entreprise devrait prendre des mesures pour réduire son impact environnemental numérique.

La proposition de loi REEN, visant à Réduire l’Empreinte Environnementale du Numérique en France et adoptée en première lecture à l’Assemblée Nationale en juin 2021, fait écho à cette tendance de fond. La France est ainsi le premier pays à se doter d’un tel texte pour prévenir, encadrer et réduire les impacts environnementaux du numérique.

Environ 250 amendements ont été déposés, dont certains visent par exemple à élargir l’enseignement de la sobriété numérique ou encore à renforcer les dispositifs de collecte des équipements numériques et leur reconditionnement. La loi REEN vise également à renforcer la lutte contre l’obsolescence programmée, notamment l’obsolescence logicielle.

 

Qu’est ce que la sobriété numérique ?

La sobriété numérique, c’est une démarche visant à réduire l’impact environnemental du numérique par la conception de services numériques plus sobres et la modération des usages numériques quotidiens. Elle promeut notamment les low-tech, l’écoconception de sites Web, ainsi que des pratiques vertueuses pour diminuer l’empreinte énergétique du digital comme le recours à des énergies renouvelables pour alimenter des data centers.

Le concept est apparu il y a une dizaine d’années en France, sous l’impulsion de Frédéric Bordage, ingénieur et fondateur de GreenIT. Il a ensuite été largement repris dans les médias français récemment lorsque le think-tank The Shift Project a publié un rapport précisant, par exemple, que le streaming vidéo émet aujourd’hui autant de CO2 qu’un pays comme l’Espagne.

Les entreprises privées, les administrations, les services publics et enfin les particuliers sont hyper-connectés par des d’ordinateurs, tablettes et autres téléphones portables. Consommer du numérique, c’est donc consommer la quantité d’intrants nécessaires à leur fabrication, le coût du transport, l’énergie pour se connecter, mais surtout l’énergie dépensée pour faire circuler les informations à partir des data center.

 

Pour vous aider dans vos premiers pas vers un numérique responsable, nous vous donnons quelques bonnes pratiques dans cet article :  5 conseils pour diminuer sa pollution digitale au travail !

 

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